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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 20:53

 

 

 

Il n'y a pas grand chose à dire

C'est une honte et puis c'est tout !

La France a bien de quoi rougir,

Sa dignité en prend un coup !

 

Enfin voyons ! C'est un enfant,

Dont le seul crime est d'être là !

Pas un voyou ni un brigand...

On est vraiment tombé très bas !

 

Comment vont-ils se justifier ?

Pas face à nous mais à eux-mêmes,

D'avoir ainsi obtempéré,

Pour seule excuse, le système ?

 

Ils sont venus sans uniforme,

La belle affaire me direz-vous !

Oui mais voilà,c'était conforme,

Alors de quoi nous plaignons nous ?

 

Ce n'est qu'un gosse parmi d'autres,

Que l'on arrête chaque jour...

ça pourrait devenir les nôtres

Si l'on persiste à rester sourd...

 

C'est aujourd'hui pour des papiers,

Mais pour demain, qu'en sera t-il ?

Il serait temps de nous bouger,

La France n'est plus terre d'asile !

 

Egalité, Fraternité,

Valeurs,un jour, qui furent nôtres...

Je vous le dis, en vérité,

C'est dans la boue que l'on se vautre !!!

 

enfantprison400

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 09:53

Voilà, la "Désillusion" s'est transformée en "Renaissance". J'ai fait comme si le réveil n'avait jamais sonné et j'ai imaginé la suite, parce que la fin du rêve était bien trop frustrante...

 

 

Renaissance

 

 

C'était une femme, d'une étrange beauté,

Qui semblait sortie tout droit d'un conte de fée,

Le regard empreint d'une douce bienveillance

Dont j'acceptai l'invitation avec confiance.

 

Je la suivis sans mot dire à travers la ville,

Subjuguée par sa démarche souple et gracile,

La laissant me guider, telle une enfant perdue,

Par-delà le dédale de nombreuses rues.

 

Elle m'entraîna ainsi jusqu'à l'orée du bois

Avant de se tourner avec lenteur vers moi.

Son regard pâle m'interrogea longuement,

Mon cœur se mit à battre frénétiquement.

 

Enfin, un sourire éclaira son doux visage,

Tandis qu'elle m'indiquait d'un geste le passage.

Nous pénétrâmes ensemble dans la forêt,

Laissant derrière nous l'imposante cité.

 

Nous avançâmes un moment, main dans la main,

Jamais mon cœur n'avait été aussi serein.

La pression qui gouvernait ma vie s'estompa,

Et je redevins moi-même au fil de nos pas.

 

Comme si elle avait perçu lechangement,

Ma compagne m'effleura la joue doucement.

Jamais je n'avais eu l'esprit aussi léger,

Et je ris, ennivrée par cette liberté.

 

Je me souviens avec tendresse de ce jour,

De son sourire qui valait tous les discours.

C'est à elle que je dois cette renaissance,

Alors si vous la croisez, faite lui confiance...

 

liberte.thumbnail

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 21:36

 

 

C'était une femme, d'une étrange beauté,

Qui semblait sortie tout droit d'un conte de fée,

Le regard empreint d'une douce bienveillance

Dont j'acceptai l'invitation avec confiance.

 

Je la suivi sans mot dire à travers la ville,

Subjuguée par sa démarche souple et gracile,

La laissant me guider, telle une enfant perdue,

Par-delà le dédale de nombreuses rues.

 

Elle m'entraîna ainsi jusqu'à l'orée du bois

Avant de se tourner avec lenteur vers moi.

Son regard pâle m'interrogea longuement,

Mon cœur se mit à battre frénétiquement.

 

Enfin, un sourire éclaira son doux visage,

Tandis qu'elle m'indiquait d'un geste le passage.

Nous pénétrâmes ensemble dans la forêt,

Laissant derrière nous l'imposante cité.

 

Soudain une alarme déchira la quiétude,

Me tirant brutalement de mon hébétude.

Les arbres, autour de nous, tout à coup vacillèrent,

Me dissimulant mon étrange cavalière.

 

Je clignai des yeux pour ajuster ma vision,

Et fus alors frappée par la désillusion :

Un monde enchanteur avait peuplé mon sommeil,

L'alarme n'était que celle de mon réveil...

 

 

femme endormie

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 10:42

 

 

 

Tout ces gens bien apprêtés qui passent devant elle sans la voir

N'ont pas la moindre idée du drame qui va se jouer ce soir.

La vision de cette femme prostrée ici, soir après soir,

Les émeut moins que le chien d'en face qui hurle son désespoir...

Elle n'est pour eux qu'une va-nu-pied qu'ils évitent en changeant de trottoir

Sans avoir même jamais cherché à connaître son histoire.

 

Elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même d'en être arrivée là,

Ce n'est certainement pas comme cela qu'elle s'en sortira !

C'est presque toujours ce qu'elle les entend murmurer tout bas...

Mais sont-ils donc aveugles de ne pas voir que son cœur est las,

Las de réaliser que chaque jour est un nouveau combat

Pour ne pas tomber encore plus bas qu'elle ne l'est déjà.

 

Comme la petite fille aux allumettes, elle s'est endormie,

En ce soir de Noël où, dit-on, tous les espoirs sont permis.

Elle a décidé de s'éclipser discrètement cette nuit,

Sans faire d'esclandre, sans troubler leur quiétude, sans un bruit.

Elle ne peut pas décemment continuer à vivre ainsi,

Elle n'a plus la force de faire semblant d'être encore en vie.

 

 

Tout ces gens bien apprêtés qui passaient devant elle sans la voir

N'ont pas la moindre idée de ce qui l'a poussée au désespoir.

Ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes devant ce trépas

Sans leur indifférence elle serait peut être encore là...

Sans faire d'esclandre, sans troubler leur quiétude, elle est partie.

Pour la première fois les passants s'arrêtent devant son abri...

 


indifference

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 22:21

 

 

 

Lecteurs,

Entrez ici sans crainte !

 

Partez à la découverte d'un nouveau monde,

Ayez confiance en ceux qui peuplent ce royaume.

Surprises et conseils avisés ,ici, abondent,

Si loin de toutes ces librairies sans arôme!

Approchez, vous serez charmés dans la seconde,

Gagnés par ce plaisir qui était nôtre, mômes,

Entrainés par une imagination féconde..

 

librairie5

 

 

La librairie du passage, à Lyon, est devenue ma référence. J'ai fait une petite accrostiche, que je leur porterai, en hommage à ce charmant endroit.

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 12:51

Je vous fais partager ici cette lettre au Père Noël d'un genre particulier, pour laquelle j'ai eu un vrai coup de coeur en la lisant. Elle a été écrite par Didier René, dont vous trouverez le lien permettant d'accéder à son blog à la fin du poème. Merci Didier de m'avoir autorisée à publier ton texte ici.

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.3dcliparts.com/www/images/3d/traineau_pere_noel/CELEBRATION_VOEUX_NOEL_papa_noel_pere_noel_ciel_traineau_3.jpg

 

Hep! Toi, M’sieur le Père Noël,

Toi qui descends du ciel !

 

Ouais! J’te fais plus d’courrier

Maint’nant, c’est dépassé.

 

J’t’envoie juste un texto

Qu’tu reçois aussitôt.

 

N’t’arrête pas chez moi

Comme tu l’fais à chaque fois.

 

J’ai pas b’soin d’cadeau.

J’ai d’jà tout c’qui m’ faut.

 

Va traîner dans les bois

Voir des potes qui z’ont froid,

 

Qui z’ont même pas un toit

Et qui vivent dans l’effroi,

 

Z’ont même pas un croûton

Et s’planquent sous des cartons;

 

Y veulent pas un banquet,

Z’ont pas b’soin d’jouet,

 

Z’ont b’soin d’un réchaud

Pour pouvoir manger chaud,

 

Manteaux et pull-overs

Pour qu’ils passent l’hiver.

 

Une seule fois dans l’année,

C’est pas trop te d’mander.

 

Merci M’sieur l’Père Noël

Chut! C’est confidentiel.

 

 

http://cache.20minutes.fr/img/photos/afp/2009-02/2009-02-13/article_photo_1234554994356-1-0.jpg

 

 

Par Didier René :  link

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 15:51

 

 

 

Je caresse du plat de la main

Le grain soyeux du papier velin,

La douceur chaude du parchemin

Qui recevra ces quelques quatrains.

 

La plume glisse amoureusement

Sur la feuille d'un blanc éclatant,

Traçant les mots langoureusement,

Avec la finesse d'un amant.

 

L'encre fin habille avec pudeur

Les troubles qui sourdent de mon cœur,

Les vers maladroits et peu flatteurs

Qui révèlent souvent ma douleur.

 

L'écriture est un art salutaire

A travers lequel je me libère.

Je commets parfois quelques impairs,

Que vous m'excuserez je l'espère.

 

latoileduberger plume 2-13e1ad

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 15:41

 

 

A l'occasion du coup de coeur de la semaine, la communauté "Entre nous" nous invite à nous exprimer sur l'illustration suivante :

 

valise-maternite

 

Voici ma participation


 

 

Un enfant à venir, tellement attendu,

Petit être à chérir, d'un amour absolu,

Plus précieux qu'un saphir, à l'éclat méconnu,

Qui ne peut qu'éblouir, d'une pureté nue.

 

Ce tendre nouveau-né, dans le creux de tes bras,

Un joyau raffiné, un trésor délicat,

Doucement caressé, tant de passion déjà ,

Des mots doux murmurés, comme autant de mantras.

 

Une histoire à construire, un amour indicible,

Le regarder grandir, tendresse inextinguible,

Recevoir ses sourires, cadeau indescriptible,

Inventer l'avenir; pour lui, être infaillible.

 

 

naissance

 

Ecrit pour ma belle-soeur, dont le fils est né il y a un peu plus d'un mois. Le défi de Loona m'y a fait penser, je fais donc remonter ce texte.

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 21:03

 

 

 

A l'occasion du coup de coeur de la semaine, la communauté "Entre nous" nous invite à nous exprimer sur l'illustration suivante :

 

femme battue

 

Voici ma participation :

 

 

Reflet bafoué

 

 

 

Qui donc est cette femme qui la dévisage,

Dont le regard éteint semble la transpercer,

Engourdissant son âme et ses sens affolés

Devant la vision de cet infâme carnage ?

 

Une larme s'échappe des yeux tuméfiés,

Traçant son chemin sur le visage meurtri,

Révélant toute l'ampleur de l'ignominie

Dont sont victimes tant de femmes bafouées.

 

Un gémissement sourd sort des lèvres fendues

Lorsqu'un sanglot secoue le corps martyrisé,

Dévoilant l'étendue des souffrances infligées

Par le monstre qui dort à l'étage au-dessus.

 

Elle veut tendre la main vers la femme en détresse,

Mais se heurte au miroir qui renvoie son reflet :

Cette femme aux ecchymoses bleu-violacé

Est sa propre image, altérée avec rudesse...

 

 

 

 

 

Une pensée pour toutes ces personnes (parce qu'il y a aussi des hommes battus...) dont la dignité et le respect sont niés...A nous de dire, de dénoncer pour que les choses puissent avancer...



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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 09:55

 

 

 

 

A toi ma fille, qui lira ces lignes un jour

Avec impatience, humeur ou quelque tendresse,

Je voudrais confesser ici tout cet amour

Que je ne sais te dire qu'avec maladresse.

 

Nos relations sont trop souvent conflictuelles,

Pourtant je t'aime bien plus que ma propre vie,

D'un amour absolument inconditionnel,

Dont la perspective quelquefois m'étourdit.

 

Je me souviens de ce minuscule bébé,

Et de l'immense émotion qui m'étreint encore

Au souvenir du premier regard échangé,

De l'intensité de notre premier corps à corps.

 

Toutes ces nuits où je te parlais doucement,

Ton regard sombre, solennel, posé sur moi,

Il me semblait que tu écoutais ardemment

Toutes les histoires que j'inventais pour toi.

 

Et ton souffle léger dans le creux de mon cou

Lorsque je te portais contre moi en écharpe,

Jamais je n'avais connu d'instants aussi doux,

Plus harmonieux que la mélopée d'une harpe.

 

Les longues heures que j'ai passé à te bercer

Sont des trésors que je chéris précieusement,

Des fenêtres ouvrant sur d'autres réalités

Qui n'appartiennent qu'à nous, exclusivement.

 

L'écho de tes rires résonne dans mon cœur,

Et quand ta main fine se glisse dans la mienne,

Je ne peux imaginer un plus grand bonheur

Que d'être à tes côtés, toujours, quoi qu'il advienne.

 

Maya, tu es ma fille,ma chair et mon sang !

Ces quelques mots, bien que profondément sincères

Ne te diront jamais à quel point,mon enfant,

Cet Amour fou que j'ai pour toi est ma Lumière...

 

Copie de pique nique 001

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