J'aimais tellement vous serrer contre mon cœur,
Et vous bercer pour apaiser vos pleurs.
Je vous parlais durant de longues heures,
De petits riens et de mille douceurs,
Le regard plongé dans vos yeux rieurs,
Savourant chaque instant de ce tendre bonheur.
Je me souviens de votre sourire édenté,
De votre peau douce et si parfumée,
Que je couvrais de milliers de baisers.
Des 1ers mots, babillage sucré,
De ces « mamans » fièrement prononcés,
Et qui m'insufflaient une joie insoupçonnée.
Je garde en tête vos premiers pas titubant,
Et mes larmes versées discrètement,
Qui traduisent bien mal ce sentiment,
Cet amour incroyablement puissant,
Qui unit une mère à ses enfants,
Et qui continue de grandir au fil du temps.
Vous cessez trop vite d'être des enfançons,
Pour devenir de petits polissons,
Des ados qui cherchent le grand frisson,
Que j'aimerais, le temps d'une chanson,
Voir redevenir tendres nourrissons,
Que je pourrais câliner sans plus de façon.