Nous ne nous doutons pas que dans notre entourage,
Rôdent des prédateurs aux intentions biaisées,
Des requins dangereux à l'affût d'un naufrage,
Ne perdant pas de vue leurs proies désorientées.
Nous les croyons amis, nous leur faisons confiance,
Nous nous livrons à eux, presque les yeux fermés,
Alors que nous courons, sans en avoir conscience,
Dans leur gueule hérissée de crocs bien aiguisés.
Nous découvrons trop tard le fond de leur nature,
Impossible dès lors de penser s'échapper,
Tout en étant conscient de la vile imposture,
Nous ne parvenons pas à nous en dégager.
Ils ont si bien usé de leur charme toxique,
Que nous ne savons plus comment leur dire "non",
Ils ont su profiter d'un moment de panique,
Ils ont su exploiter notre faiblesse à fond.
Quand ils en ont fini, ils relâchent leur prise,
Et nous laisse sombrer sans l'ombre d'un remord,
Nous apprenons ainsi -amère est la surprise-
Que l'on ne peut compter sur le moindre renfort !